l’Orage

Virginie Otth & Marie Taillefer

TRAILER

Équipe

Réalisation et montage:
Marie Taillefer & Virginie Otth

Caméra: Erwan Fichou

Prise de son: David Cavallo

Set up: Umberto Bonari

Musique: Buvette/ Cédric Streuli

Montage son & mixage: Mathilda Angullo

Étalonnage: Erwan Fichou

Retouches digitales: Laetitia Bech

Assistants caméra: Loris Theurillat / Benjamin Eggenberger

 

Informations techniques

Titre: L'ORAGE

Durée: 33 minutes

Format: HD 4k

Langue: français

Version sous-titrée: anglais

News

Première le 14.05.2022

Zinéma, Lausanne, à 20h30

zinema.ch

Avec

la photographe: Lola Giouse

La mère: Oscarine Bosquet

Le père: Grégoire Hespel

Le fils: Edgar Allan Torres

Maria: Maya Rahali Weidenhielm

L'enfant: Mars Taillefer

L'oracle: Yves- Noël Genod

Les grands-mères: Catherine Taillefer / Marie-Jane Otth

Le barman. Umberto Bonari

l’Ouvrier: Jacques Sprunger

Pitch

C'est l’histoire d’une photographe qui séjourne quelques jours dans une maison bourgeoise pour photographier un architecte connu et sa famille.

Figurants

Erwan Fichou
Elodie Dao
Raphaël Holzer
Simone Gasser
Sabine De Jonckeere
Catherine Monney
Charlotte Terrapon
Salomé Kiner
Philémon Otth
Zeno Otth
Anne-Pascale Mittaz
Alain Huck
Geneviève Capitano
Romain Flizot
Marie-Christine Gailloud Matthieu
Douglas Parsons
Adrien Cater
Ernst Pflüger
Nicolas Lieber

Remerciements

Catherine Monney
Sabine De Jonckheere
Élodie Dao
Catherine Taillefer
Marie-Jane Otth
Zeno Otth
Anne Dubochet
Romain Flizot
Olivier Reymond
Salomé Kiner
Adrien Cater
Loan Nguyen
Clément Taillefer
Daniel Bovard
Isabelle Zampiero
Pascal Cavin
Olivier Yoshitomi
Simone Gasser
Chely Hauert
Renate Gallois-Montbrun
Théâtre de Vidy
Head Genève

Avec le soutien de l’État de Vaud et
de la ville de Lausanne.

Note d’intention.

Cette idée de film est basée sur le film «Theorema» de Pasolini (1968)
. Dans ce film/référence: un très beau garçon, un invité mystérieux passe quelques jours pour
une raison inconnue dans une famille bourgeoise dans une maison près de Milan. Ils seront tous séduits par ce garçon. Séduits, révélés à eux-mêmes et finalement perdus par une crise existentielle. Dans la deuxième moitié du film, chaque personnage se perd dans la folie (la fille), le mysticisme (la domestique), l’art libéré et l’homosexualité (le fils), la liberté sexuelle mais triste (la mère), la fuite du monde industriel (le père).
« L’orage » reprend les éléments de la première partie du film, mais nous choisissons de ne pas filmer «la chute» de la famille. La référence à Theorema est totalement assumée.
Comme l’indique le titre, le film se construit sur une hypothèse qui est démontrée mathématique- ment par l’absurde. La réponse de l’auteur est la suivante: si le sacré se manifestait à nouveau dans le monde, il bouleverserait l’ordre linéaire et profane qui s’est affirmé à travers l’idéologie bourgeoise, et pourrait finalement dévoiler combien la vie de l’homme est aliénée et inauthentique.
Nous proposons une lecture révélatrice non pas par le sacré, mais pas l’art et les images.
La transecendance par l’art.
Nous échangeons la parabole du désert contre celle de l’orage. Ce n’est plus le silence, mais le bruit de la pluie, le risque de l’éclair, le temps incontrôlable et sublime, celui qui prend toute entière la bande son de nos vies.